AZ Sint Maarten en course pour la construction d'un nouvel hôpital

L’accord de principe des autorités pour ce nouvel hôpital est venu après les quelques fusions de ces dernières années. L’actuel AZ Sint-Maartent découle d’une fusion en 1999 entre l’AZ Sint-Jozef de Malines et l’AZ Sint-Norbertus de Duffel. Six ans plus tard, l’offre de soins de l’hôpital Dodoen de Malines vint s’ajouter. Avec ce dernier agrandissement d’échelle, un plan stratégique fut présenté à la ministre de l’époque, Mieke Vogels. Elle donna son accord, à la condition expresse qu’à terme, un nouvel hôpital soit construit pour les trois campus. « Nous y travaillons aujourd’hui pleinement. Construire un nouvel hôpital, c’est un projet gigantesque, » concède Jan Ennekens. « Plusieurs phases sont parcourues : du développement du concept de la nouvelle construction à la rédaction d’un plan REE (rapport sur les effets environnementaux), jusqu’au volet relatif à la mobilité et au voisinage. Sans une préparation détaillée et soignée, un tel projet est voué à l’échec. Une quarantaine de groupes de travail, au sein desquels toutes les catégories de Sint-Maarten sont représentées, définit les besoins du futur hôpital. Une nouvelle construction est en effet une occasion unique de réorganiser le fonctionnement de l’hôpital et de faire correspondre au mieux l’infrastructure aux évolutions des soins de santé et de la société. Une approche cruciale à ce niveau est le développement d’une logique des soins, pour aboutir à une prestation de soins efficace. De ce fait, un maximum de collaborateurs doit pouvoir s’exprimer et avoir des responsabilités dans le cadre de ce projet. Ce nouvel hôpital est de la sorte un catalyseur, qui va réunir les cultures et les caractéristiques des trois campus au sein d’un projet où chacun s’y retrouvera. »
Jan Ennekens a bien quelques réserves quant au financement des soins en Belgique. « Le financement des soins est totalement défavorable aux fusions. D’une part, l’accroissement d’échelle est applaudi, mais d’autre part, les autorités viennent avec des moyens limités pour financer les projets de fusion et de nouvelles constructions. »

Oncologie et neurochirurgie

L’AZ Sint-Maarten offre un vaste éventail de services de base et de spécialités, et compte 1500 collaborateurs et 170 médecins. « Nous nous profilons avec deux départements majeurs : l’oncologie et la neurochirurgie. Un exemple de soin oncologique spécialisé : la brachythérapie. Les autorités flamandes nous reconnaissent comme un hôpital spécialisé en oncologie, avec un programme spécial pour le cancer du sein. Les patientes peuvent s’adresser à la clinique du sein. Il s’agit d’une collaboration entre des médecins, du personnel soignant et paramédical, tous étant particulièrement dans le domaine des pathologies du sein. Après un traitement curatif, les patientes, qui ne se sentent généralement pas bien physiquement et/ou mentalement, peuvent se rétablir et se reconstruire via le programme d’oncorevalidation. En neurochirurgie également, nous avons aujourd’hui une solide réputation. C’est en développant de telles spécialités que l’AZ Sint-Maarten pourra plus facilement attirer de nouveaux médecins. L’an passé, nous en avons engagés 13. Notre vision de l’offre de soins de demain, basée sur une approche multidisciplinaire, joue un très grand rôle à ce niveau. »
L’AZ Sint-Maarten investit dans le développement de sa plate-forme IT. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un dossier médical électronique. Dans un avenir proche,  nous voulons le compléter avec le dossier infirmier et avec un dossier médicamenteux. L’IT peut permettre d’accélérer et de simplifier les processus, mais son implémentation demande du temps. »

Politique dynamique du personnel
« Nous manquons surtout de personnel infirmier qualifié, d’une manière générale, et en particulier de personnel qualifié spécialisé, notamment pour les urgences, les soins intensifs et la gériatrie. Avec un tel manque, l’afflux de patients est sous pression. Le recrutement dans le secteur des soins n’est pas une sinécure, principalement parce que tous les hôpitaux pêchent dans le même étang. C’est pour cela que nous créons des conditions de travail les plus favorables possibles, avec une politique de rétention astucieuse, des horaires flexibles, des jours de congé supplémentaires, un travail moins accablant pour les collaborateurs plus âgés, etc. Cela porte ses fruits. Il y a quelques années, nous étions confrontés à une importante rotation du personnel, notamment à cause des restructurations dues à la fusion des trois hôpitaux, mais aujourd’hui, nous pouvons parler de stabilisation. Nous savons bien que la politique du personnel est une donnée fragile, car plus que jamais, les collaborateurs font en quelque sorte leur shopping. Toutefois, si tout le monde s’y met, nous parviendrons à offrir les meilleurs traitements et les meilleurs soins aux patients, » conclut Jan Ennekens.

Bert Verbeke
     

 

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