Un EEG évalue l’activité électrique du cerveau en coiffant le patient d’une sorte de bonnet comptant une vingtaine d’électrodes. Ce test est recommandé dans des cas probables d’épilepsie, de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, de patients comateux et de dommages cérébraux aux bébés. Un EP enregistre les modifications de l’activité cérébrale par le biais de certains picotements. Ce test semble une bonne solution pour le diagnostic de tumeurs bénignes sur le nerf auditif, la neuropathie (le mode de fonctionnement des nerfs physiques) et les cas suspects de sclérose en plaques. Quant à l’ERP, il fonctionne de façon identique à l’EP, à ceci près que la personne testée doit faire la différence entre les picotements. Par manque de preuves scientifiques quant à l’utilité de ce test, le KCE recommande de ne pas le rembourser. C’est par contre bel et bien le cas des EEG et EP.
(BVC)