Cette complication, aussi appelée adverse event (AE), est le plus souvent une conséquence de la manière dont les prestations de soins sont organisées et moins de la maladie du patient. Des exemples récurrents sont les septicémies, les infections des plaies, les escarres ou les embolies pulmonaires. De l’étude du KCE, il ressort qu’environ 75% de ces complications peuvent être évitées. Au niveau international, on estime que 3 à 17% des patients y sont exposés.
Actuellement, il est insuffisamment mentionné dans les données hospitalières si un AE a eu lieu durant le séjour à l’hôpital, et si l’AE était déjà présent à l’arrivée du patient. Il est également souvent incertain qu’il s’agit bien d’un AE, ou bien d’une complication causée par la maladie du patient.
En codant les AE de manière plus précise et plus complète et en utilisant systématiquement le dossier médical complet du patient à cet effet, ce problème pourra être mieux géré.
(BVC)