Le monde hospitalier, frappé de deux législations différentes (public/privé), connait des règles de fonctionnement dédoublées, voire démultipliées parfois jusqu’au niveau de chaque institution ayant ses propres contraintes et ses structures (mono ou multi sites).
Outil ouvert
« Qui peut donc parler de standardisation ? C’est pour répondre à cette difficulté majeure que nous avons créé notre logiciel GRH/WIN sur le mode ouvert : il est paramétrisable aux désidérata de chacun. Il accepte des libellés différents, des règles d’attribution de congé variables, etc. », explique Dominique Lardin, Conseillère législative de l’équipe de développement de GRH/WIN à la société SBIM. En 1988, GRH/WIN était parmi les 1ers à sortir sur ce marché à la demande d’un client. Depuis, il évolue sans cesse pour répondre au plus grand nombre d’utilisateurs.
Participatif & évolutif
Le trait distinctif de SBIM ? Sa proximité, pas de lointain helpdesk mais des rencontres biannuelles pour rassembler ses clients autour des évolutions de l’outil et des actualités législatives. « Nous les interrogeons sur leurs besoins en nouvelles fonctionnalités et démarrons avec eux des groupes de travail sur les thèmes choisis. Exemple : le module de candidature et de recrutement. Imaginez un institut de 4000 travailleurs qui mène son recrutement à la main. Et le gain de temps potentiel à partir du moment où les candidats encodent leur CV sur un site web, relié automatiquement au fichier de candidatures de l’hôpital. Plus de double encodage, plus d’erreurs… « C’est en mettant sur la table les pratiques de nos clients que nous créons nos modules », poursuit Mme Lardin.
22 000 paies gérées par l’outil à ce jour
Le logiciel, déjà installé auprès de 25 instituts ou groupes hospitaliers du pays pour une population totale de 22 000 collaborateurs, fonctionne en local, les données du personnel sont hébergées chez le client. Une équipe belge en assure le support et l’hôpital télécharge les mises à jour sur le website sécurisé de SBIM. Déjà accessible aux candidats, qui sait si demain, le portail d’accès aux données ne s’ouvrira pas aussi aux collaborateurs ?
Sylvie Cousin
