Si nous cherchons à éliminer avec succès la bactérie MRSA par exemple, il faut d’abord évaluer d’un œil critique la qualité de l’air dans nos hôpitaux. Cette qualité est un véritable enjeu car nous savons très bien isoler nos hôpitaux. Les conduits de ventilation s’avèrent être un vecteur de transmission idéal pour les micro-organismes. Même si les filtres sont capables d’arrêter les vecteurs de contamination, ils ne permettent pas de les éliminer. Une nouvelle invention venant des Pays-Bas stérilise la totalité de l’air en un seul passage. Les Pays-Bas, depuis les locaux de Virobuster à Enschede, ont lancé ce nouvel équipement le « Stéritube » après des tests approfondis
dans les laboratoires et les hôpitaux. Les moisissures, les bactéries et les virus présents dans l’air capituleront de façon irrévocable. Un air stérile présente un plus faible risque de contamination pour les patients et le personnel médical comme les tests l’ont démontré.
Santé publique
Les infections liées aux bactéries et aux virus représentent une menace sérieuse pour la santé publique. Si l’on ajoute à cela la résistance toujours plus importante de ces micro organismes, en tant que patient vous courez un risque plus élevé d’être contaminé lors de votre séjour à l’hôpital. La désinfection est un poste de dépense en hausse pour les hôpitaux et les compagnies d’assurance demandent souvent de privilégier les mesures préventives aux mesures curatives. La gestion de la qualité de l’air n’est pas la seule question importante pour les hôpitaux. Les espaces où les aliments sont produits ou stockés mettent également des normes élevées en place concernant la qualité de l’air.
Nouvelle méthode
Virobuster a mis en application la nouvelle méthode de stérilisation de l’air notamment dans des environnements véritablement critiques, comme le laboratoire de microbiologie de Twente-Achterhoek, le service de pédiatrie de l’hôpital Jeroen Bosch de Den Bosch, le centre médical Haaglanden ou encore un service très fermé et sécurisé du centre de soins universitaires de l’hôpital St. Radboud de Nijmegen. Cette technique s’est avérée être une réponse efficace au problème croissant de la contamination par le MRSA dans les hôpitaux et les offensives de virus tels que le SRAS, la tuberculose ou la grippe aviaire (H5N1). La technique se base sur le principe UVG : Irradiation Germicide Ultraviolet. Il s’agit d’éliminer l’ADN grâce aux rayons UV avec une longueur d’onde de 254 nm. Ce type d’application du rayonnement ultraviolet a fait ses preuves deux fois depuis 1920, mais il s’est avéré limité dans la pratique car il ne peut pas être appliqué à grande échelle. Jusqu’à très récemment, des concentrations trop élevées d’ozone étaient générées lors de l’utilisation
du rayonnement ultraviolet. La technique améliorée et brevetée Virobuster UVGI ne génère ni d‘ozone, ni de pyrogènes, ni de toxines. C’est pourquoi son utilisation ne présente aucun danger pour les êtres humains, les animaux et l’environnement.
Les filtres ne peuvent pas faire face
Puisqu’un conduit de ventilation est un vecteur idéal des micro-organismes, l’infection peut se propager rapidement. La mise en place d’un filtre semble donc une solution idéale. Toutefois, les techniques de filtre mécanique ne sont pas adaptées aux installations de chauffage, de ventilation et de climatisation de plus en plus complexes.
Elles ne fonctionnent plus et se comblent. Il en résulte notamment une baisse de pression plus élevée et une consommation d’énergie plus importante. Mais ce n’est pas tout. Les micro-organismes captures par le filtre peuvent continuer à s’accumuler à la surface du filtre et à dissiper les aflatoxines. Le retrait d’un filtre lourdement contaminé est une opération très délicate car le remède peut s’avérer pire que la maladie.
Tente stérile mobile
Dans certaines situations, il est essentiel de procéder à la mise en place rapide d’un environnement stérile. Par exemple, si toutes les chambres d’isolement des hôpitaux sont occupées ou si l’in préfère ne pas investir dans la construction de nouvelles chambres d’isolement relativement onéreuses. Dans cette optique, Virobuster a conçu ce que l’on appelle les Steritent : une tente stérile mobile dotée d’un Virobuster Steritube. La tente peut être mise en place en cinq minutes. Un autre aspect unique est que les patients infectés peuvent être traités dans la tente stérile. Le Virobuster® Steritube n’est pas simplement capable de stériliser l’air entrant, mais aussi l’air sortant. C’est la raison pour laquelle les patients infectés ne présentent plus un risque pour leur environnement.
Combinaison des filtres et de la stérilisation UVGI
L’utilisation combinée des filtres et de l’UVGI couvre tout l’espace contaminé (veuillez vous reporter à l’illustration). La combinaison permet d’utiliser le chevauchement entre les filtres de niveau plus élevé et la stérilisation UVGI. En appliquant la stérilisation UVGI, un filtre d’un niveau inférieur peut être utilisé sans sacrifier la qualité biologique de l’air. L’avantage d’un filtre de niveau inférieur est la pression inférieure qui a un impact considérable sur la consommation d’énergie. Par exemple : l’énergie requise pour le fonctionnement d’un ventilateur représente 70 % des coûts totaux des filtres, hormis les approvisionnements (15 %), le nettoyage (8 %), l’installation
(5 %) et l’évacuation (2 %).
Modulaire
Le Virobuster Steritube étant un module standard, son installation est relativement facile. Il peut s‘agir d’une mise en conformité des conduits de ventilation existants, dans les nouveaux bâtiments. Il peut être suspendu ou installé de façon autonome dans une pièce. Couplé à un ventilateur ou à une valve, il offre des possibilités d’économiser de l’énergie et son utilisation est conviviale. L’installateur peut utiliser des modèles factices pour préparer et synchroniser le système de ventilation, sans avoir besoin de prendre en compte les modules de stérilisation. Il ne faudra que quelques minutes pour remplacer les modèles factices par les modules réels de
stérilisation. Cette conception modulaire est résolument simple et facile à utiliser pour l’installateur comme pour l’utilisateur : Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences biomédicales ou électriques particulières.
Autre avantage, la baisse de pression est faible. Les configurations existantes peuvent être conservées. La capacité peut être augmentée à l’aide de modules complémentaires et une configuration personnalisée n’est pas nécessaire. Contrairement au filtre mécanique, Steritube peut être utilisé dès qu’il est nécessaire. Cette nouvelle solution sans baisse de pression est particulièrement flexible pour les hôpitaux. Par exemple, une chambre de malade standard peut devenir une chambre d’isolement en appuyant simplement sur un bouton. Si un module de stérilisation est disponible pour l’air entrant ou sortant ou qu’une unité autonome se trouve dans la chambre, la chambre peut rapidement être en mesure d’accueillir un patient infecté ou affaibli.
Lecture de l’opération par commande à distance
Le matériel est doté d’une puce intégrée qui contrôle en temps réel le processus de stérilisation et procède aux réglages nécessaires. Les modules communiquent entre eux ou se supportent si une capacité plus élevée est requise. Toutes les données relatives aux statuts, aux messages d’erreur et de service peuvent être transmises grâce au système de gestion des installations, à Internet ou aux systèmes d’affichage locaux.
Maintenance
La maintenance est également relativement facile. Deux pinces sont utilisées pour échanger le module complet et en installer un nouveau en quelques secondes. Le module original sera mis en place sur site par un revendeur autorisé, puis il sera installé sur un autre emplacement lors d’une phase ultérieure. Si une garantie 24/7 s’applique, un changement sécurisé peut être effectué, en plaçant des doubles valves sur les modules. Les lampes UVGI on tune durée de vie de 9 000 heures, après une période 8 000 heures l’équipement indique qu’il faudra les remplacer à l’aide d’un signal. Toutefois, il signalera également si les lampes ne conviennent pas ou si elles ne fonctionnent pas bien.
Texte : Leon van den Berg