Moving People propose depuis 2005 ses services de recrutement international à quelque 130 hôpitaux du pays, via une antenne locale dans chaque pays retenu : Roumanie, Tunisie, Liban, Portugal. « Nous parlons la langue de l’expatrié, essentiel pour les contacts et le réseau que nous créons ici, gage de leur stabilité », s’exprime Olivier Van den Bossche, DG.
Des nouveaux candidats prêts tous les mois
Moving People prend le temps utile pour sélectionner et former un infirmier : sensibilisation aux conditions de travail, formation aux langues, dossier d’autorisation, interview par un professionnel de la santé. Résultat de ce processus continu : un vivier de 25 nouveaux infirmiers par mois, prêts à passer devant le recruteur belge. Une réponse au problème de l’emploi : en Flandres, une embauche classique prend un an.
Le vrai travail commence ici
« L’expatrié qui n’est pas pris en main repartira. Notre dispositif d’accueil, poussé à l’extrême pour faciliter son insertion et offrir une solution durable de qualité à l’employeur, est la clé de la réussite : 1er logement chez un compatriote, administration, suivi de l’expatrié, mise au point à 1, 3 et 5 mois avec l’équipe… Nous devenons son interlocuteur privilégié pour agir en cas de souci à sa demande ou à celle de son chef », détaille le responsable.
« Ils sont si bien intégrés que j’avais oublié qu’ils étaient venus récemment de l’étranger »
Ce qu’en pense Mme Lambeau, du CHU St Pierre, illustre bien la vision de Moving People. « Notre objectif n’est pas que l’infirmier arrive, mais qu’il reste », soutient son DG. Plus de 80 % des expatriés restent plus de 2 ans au service de leur employeur. Sachant que cela revient moins cher que la note annuelle d’une société d’interim, faîtes vos calculs…
Foto-onderschrift :
Olivier Van den Bossche : « Moving People prend le temps utile pour sélectionner et former un infirmier : sensibilisation aux conditions de travail, formation aux langues, dossier d’autorisation, interview par un professionnel de la santé. »
Sylvie Cousin