Les institutions de soins doivent mieux gérer leurs processus logistiques.

« Les organisations peuvent suivre deux pistes dans le processus d’optimisation. La première concerne les achats ayant rapport aux équipements. Après examen critique, on arrive rapidement à pouvoir économiser 5 à 10% dans ce domaine. Souvent les organisations ont un trop grand stock en interne, ou bien ce n’est pas le matériel correct qui est acheté, ou il est acheté trop tôt, ou ce sont de trop grandes quantités qui sont commandées, etc… Ce sont surtout les institutions de soins plus grandes qui commencent à collaborer au sein d’associations d’achats. Elles peuvent ainsi réduire les prix de manière sensible et adopter une meilleure position dans leurs négociations avec leurs fournisseurs. Il faut en convenir : il n’est pas toujours évident pour les hôpitaux de démarrer une telle association des achats, car ils font souvent face à de vieilles habitudes d’achats et à des sensibilités, entre autres parmi les médecins. »

A la recherche d’une valeur ajoutée

« La deuxième piste concerne l’amélioration des processus logistiques internes. Le transport des patients, des médicaments et des repas en sont autant d’exemples. Il apparaît suite à diverses études propres que tous ces transports internes sont susceptibles de grandes améliorations dans la plupart des institutions de soins. En général, l’on réfléchit encore trop peu à partir du vécu du patient. Rien n’est plus frustrant pour un patient que de devoir rester couché ou assis pendant des heures dans un couloir jusqu’à ce que son tour arrive enfin. Le réglage des différents processus – consultation, examen, opération – laisse souvent à désirer. Il ne devrait en fin de compte ne plus y avoir de temps d’attente. Les progrès technologiques croissants – l’examen au scanner, les badges à radio-fréquence, l’itinéraire automatisé pour le transport des patients, etc. – offrent beaucoup d’opportunités pour le futur proche. L’utilisation de nouvelles technologies aboutira à plus de sécurité pour les patients – par exemple l’administration correcte des médicaments – et à une moindre frustration, notamment grâce à une amélioration de la planification des transports. Il s’agit pour les organisations de soins de faire le tour de leurs processus logistiques (internes) et d’analyser si ceux-ci créent bien une valeur ajoutée. Si tel n’est pas le cas, alors il convient de chercher des solutions alternatives », conclut Kobe Naesens.

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Kobe Naesens : « Ce sont surtout les institutions de soins plus grandes qui commencent à collaborer au sein d’associations d’achats. »

Bert Verbeke

 

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