Etant que ce thème est délicat à aborder avec les collègues, la plupart des spécialistes ne savent pas comment aborder leur dépression ou leur surmenage. « La plupart a tendance à minimaliser la chose et ne prend pas de mesures pour éviter les problèmes, » explique le professeur Patrick Ferdinande de l’UZ Leuven dans la publication spécialisée ‘Tendances pour les Spécialistes’. Les médecins estiment en outre que leur profession les occupe tout le temps, et qu’ils n’ont peu ou plus de temps pour une vie sociale de qualité. Et c’est précisément l’intensité de la profession qui est la cause du surmenage ou de la dépression.
Savoir relativiser
Il ressort des résultats que ce sont principalement les jeunes médecins qui sont victimes de cette tendance, et ils gèrent parfois difficilement l’impression de se noyer dans leur travail. Cette étude ne démontre pas si le mal-être psychique auquel un spécialiste sur trois est confronté a un impact sur leur efficacité professionnelle.
Le professeur Ferdinande conseille à ses collègues de prendre de temps à autres davantage de distance par rapport à leur travail, ce qui leur permet de relativiser. Il conseille également de faire du sport de manière régulière.