On peut décrire les risques comme tout évènement perturbant et les conséquences de cet évènement dans le futur. Une distinction peut être faite selon les différents types : les risques technologiques, sociaux, économiques, juridiques et financiers. Un processus de management de risques concret est dès lors donc à la base de toute maîtrise de risques. Tout d’abord, le contexte du management de risques doit être déterminé. Comment l’organisation fait-elle face aux risques ? Existe-t-il déjà une méthode intégrée relative à la gestion des risques ou est-ce que chaque département y apporte sa propre interprétation ? Et, plus concrètement, est-ce que pour l’identification de ces risques, le scope au sein duquel cela doit avoir lieu a été déterminé et est-ce qu’il s’appuie sur les registres de plaintes, les documents financiers, les statistiques de dommages etc. Compléter tout ceci par des visites des lieux et des groupes de travail est également vivement recommandé. L’étape suivante est l’analyse de risques. Afin de procéder à cette analyse de manière structurée, l’on peut faire appel à différentes techniques telles que l’analyse SWOT, la matrice de risques, le risk mapping, etc. Après l’analyse, les risques peuvent être traités. La priorité est donnée aux risques les plus urgents. En règle générale, on peut les faire disparaître, les tolérer, les transférer ou les traiter. Une analyse coût-efficacité peut faciliter certains choix. A ce stade, il apparaît clairement ce qu’il est nécessaire d’assurer, quelles mesures de prévention doivent être prises, quelles tâches devront être effectuées par des entreprises spécialisées, etc. Une fois qu’il est convenu comment les risques les plus importants seront traités, il est important de suivre les décisions prises à l’aide d’une review et d’un contrôle des mesures. Une stratégie de gestion de risques est donc une histoire sans fin, mais en vaut incontestablement la chandelle. Le management de risques est bénéfique pour tous. La direction voit la continuité garantie, peut atteindre plus aisément ses objectifs, voit croître l’organisation et peut optimiser le rapport coût-efficacité. Pour des actionnaires, il est aussi synonyme de stabilité et de croissance. De plus, il vous est ainsi plus facile d’éviter la publicité négative. Le personnel et les syndicats peuvent se réjouir des bonnes conditions de travail et de la sécurité de préserver leur emploi, alors que les clients se savent assurer d’un service qualitatif et continu. C’est pourquoi il n’y a aucune hésitation possible : le riskmanagement mérite une place dans votre politique d’entreprise. Avec nos remerciements à Nico Callewaert – Vandelanotte Accountancy