Le 1er avril, plusieurs mesures influençant les prix des médicaments sont entrées en vigueur. Il s’agit d’une part d’économies, principalement sous la forme de diminutions de prix de médicaments anciens et de médicaments pour lesquels il existe une alternative générique. Et d’autre part, depuis le 1er avril, les pharmaciens sont indemnisés autrement. La révision de leur indemnité a une influence sur les prix publics des médicaments.
Ce qui est important, c’est que toutes ces modifications n’ont généralement aucune influence sur le porte-monnaie du patient. Dans certains cas, il risque toutefois de devoir payer plus pour des médicaments non remboursables. Mais si le patient prend des médicaments remboursables, il ne devra rien payer de plus. Les mesures d’économie entraînent dans certains cas des avantages en matière de prix. Le patient le remarquera principalement s’il prend des médicaments qui sont depuis longtemps sur le marché, ou pour lesquels il existe une alternative moins chère et/ou générique.
Marge de sécurité
L’introduction d’une marge de sécurité pour les médicaments pour lesquels il existe une alternative générique est importante. Grâce à cette marge, le prix des médicaments originels ne peuvent dépasser de plus de 25% le prix de l’alternative moins chère, avec un plafond de 10.80 €. Le supplément à payer par le patient, s’il veut toujours le médicament plus cher, ne peut donc dépasser 10.80 € en plus du ticket modérateur. Les médicaments dont le prix ne diminue pas assez ne sont plus remboursés. Pour ces médicaments, il existe toujours des génériques remboursables. Depuis le 1er avril, l’antidouleur Paracetamol Mylan, un générique du Dafalgan, est remboursé. Ce remboursement n’est valable que pour les patients souffrant d’une douleur chronique.
Ticket de caisse informatif
Depuis le 1er avril 2010, le ticket de caisse du pharmacien comporte également davantage d’informations. On y retrouve non seulement tout ce que l’on doit payer, mais aussi le montant à charge de l’assurance maladie, tout comme des informations sur l’honoraire complémentaire du pharmacien.
Bert Verbeke