Les voies biliaires de l’enfant souffraient de dysfonctionnements. La situation empirait et n’ayant pas encore trouvé de donneur après quatre mois d’attente, le service médical décida de prélever un morceau du foie de la mère et de le transplanter sur l’enfant. La laparoscopie, l’opération subie par la mère, est une intervention possible grâce aux techniques ultrasophistiquées, mais qui laisse intacts les muscles abdominaux. La cicatrice est à peine visible. Ce fait souligne une fois de plus les carences en organes pour une transplantation. "Grâce au développement de nouvelles techniques, qui réduisent la morbidité générale, la donation d’organes vivants sera bientôt encore davantage couronnée de succès", estime le professeur Xavier Rogiers, qui a réalisé l’opération de transplantation chez l’enfant. (BVC)