Une importante évolution est que l’utilisation des techniques endoscopiques permet de travailler de manière moins invasive. L’insertion dans le crâne d’une minuscule caméra optique et d’une source de lumière, par une petite ouverture ou via les ouvertures naturelles, évite les (grandes) cicatrices et garantit des hospitalisations courtes. En septembre 2000, le CHU de Bruxelles lança une primeur belge en appliquant pour la première fois cette technique pour une opération de l’hypophyse.
Egalement la neurochirurgie pédiatrique du CHU de Bruxelles s’agrandit fortement, ce qui permet de diagnostiquer et de traiter des pathologies spécifiques chez les enfants. La neurochirurgie pour adultes ne traite pas seulement des affections fréquentes de la colonne vertébrale et de la moelle épinière mais aussi la maladie de Parkinson et les soins palliatifs des névralgies faciales et des douleurs neuropathiques. A cet effet, une unité spécifique vient d’ailleurs de s’ouvrir.
(BVC)